Selon l’usage en francais et espagnol, ‹ . ›, des trois points se suivent sans espace De sorte i former les points de suspension [ 3 ] d’une largeur theorique d’un cadratin [ 4 ] . Parfois en anglais, les trois points paraissent separes a l’aide d’une espace insecable : ‹ . . . › [ 5 ] , [ 6 ] . Le caractere unique ‹ … › ne correspond des fois nullement a l’usage dans une langue ou dans un contexte selon la police de caractere utilisee [ 7 ] , [ 8 ] .
En francais
Usage
Les points de suspension pourront marquer la fin d’un enonce aussi que la phrase n’est jamais complete ; cela indique au lecteur que Notre phrase precedente aurait pu etre poursuivie. J’ai phrase precedente peut meme etre grammaticalement incorrecte.
Ils pourront aussi etre utilises :
- comme 1 procede rhetorique laissant la fin en phrase en sous-entendu ;
- comme une figure de ton indiquant une rupture ou une suspension du propos appelee aposiopese ;
- comme une figure de look marquant une omission volontaire a fins de raccourci appelee ellipse ;
- dans un discours rapporte :
- lorsqu’une phrase est interrompue, comme par l’intervention d’une autre personne,
- pour representer l’hesitation,
- pour representer des grossieretes que l’on ne aspire i pas ecrire explicitement ;
- sollicitation de l’imagination du lecteur ;
- a la fin de listes non exhaustives : « … » a votre meme valeur que « , etc. » (« etc… » reste une forme erronee, bien que repandue) [ 9 ] ;
- pour signaler l’absence de reponse ou de commentaire ;
- Afin de representer le silence.
Pour indiquer un passage coupe dans une citation, on emploie nos points de suspension entre crochets, « […] », ou entre parentheses [ 10 ] , « (…) » : le Lexique des regles typographiques en usage a l’Imprimerie nationale, preconise l’usage des crochets en precisant qu’il n’y a jamais d’espace entre les crochets et le signe de ponctuation « […] » [ 11 ] , mais plusieurs autres guides invitent a choisir les parentheses [ 10 ] , [ 12 ] , [ 13 ] .
Usage combine
Les points de suspension pourront se combiner avec 1 point d’exclamation ou d’interrogation si une ellipse reste combinee avec une exclamation ou une question.
J’ai lettre J’accuse avait donne comme manchette de journal « J’accuse…! ». Herge utilisait beaucoup cette forme : dans un album des Aventures de Tintin comme Objectif Lune, limite l’ensemble des bulles de dialogue finissent avec des points de suspension, parfois precedes d’un point d’interrogation ou d’exclamation ( « Monsieur va beaucoup ?… » ) [ 14 ] , .
Di?s lors, l’usage reste fort hesitant concernant la typographie a adopter pour le troisieme et quatrieme signe d’un point de suspension (comme, le titre de la serie Avez-vous deja decouvert. ou la manchette precitee « J’accuse…! » ). L’usage hesite aussi sur l’espace d’une espace entre le troisieme et le quatrieme point : (« es-tu… ? »).
L’Office quebecois d’la langue francaise recommande d’utiliser le signe double tel quatrieme point et de ne pas mettre d’espace (« es-tu…: »). Il mentionne les moyens de placer le point d’exclamation ou d’interrogation avant ou apres, sans preciser la nuance que cela apporte [ 16 ] . D’autres sources considerent seulement que votre signe est cense etre employe seul [ 17 ] .
Mes points de suspension peuvent se combiner avec une barre oblique, sous ma forme « …/… » et figurer alors en bas et a droite d’un document comprenant diverses pages, sans indication de pagination, pour indiquer que le document se poursuit [ 18 ] , [ 19 ] .
Normes typographiques
Le caractere « points de suspension » n’est nullement precede d’une espace mais reste suivi avec une espace [ 20 ] .
L’utilisation ordinaire des points de suspension est une forme typographique sans blanc ; ils paraissent suivis d’une espace justifiante normale :
- ils ne semblent jamais precedes de virgule ou point-virgule ;
- ils ne sont jamais precedes d’une espace, sauf s’ils seront utilises en remplacement d’un mot ou d’un groupe de mots, dans ce cas ils sont alors precedes et suivis de l’espacement normal ;
- tenant lieu de fin de phrase, ils seront colles a la derniere lettre.
Quand nos points de suspension marquent sa fin d’une phrase, ils seront suivis d’une majuscule. Mais ils pourront egalement marquer une banale interruption dans la phrase, pourquoi pas s’ils expriment une hesitation. Di?s lors, ils jouent votre role grammatical equivalent au point-virgule, et donc la reprise de phrase qui suit se fait sans majuscule.
En anglais
Identiques remarques sur l’usage et les majuscules a placer ou non s’appliquent. En revanche, ceux qui suivent le code typographique americain repute, The Chicago Manual of Style [ 5 ] , ou le manuel typographique de l’Oxford University Press [ 6 ] , se distinguent via plusieurs points des usages en francais :
- on voit une espace insecable devant et derriere chaque point : on ecrit « But . . . he is my friend! » (« Mais… c’est mon ami ! ») ;
- les points de suspension n’absorbent nullement le point normal (point final, point d’abreviation). En consequence, si on acheve un paragraphe par des points de suspension, on place quatre points, mais sans espace avant le premier ;
- quand un personnage s’fait couper la parole, on utilise votre tiret, les points de suspension etant reserve a l’interruption volontaire d’une phrase.
En anglais, Divers usages francais des points de suspension n’existent jamais. En particulier si l’on utilise nos points de suspension pour penser : « Je pourrais en dire plus si j’esperais. » Ainsi une expression informelle comme « Quoique… » n’a jamais le equivalent en anglais.
L’introduction des films Star Wars a conserve apres traduction les quatre points : « on voit bien un moment dans une galaxie lointaine, tres lointaine. » Toute J’ai saga, dans toutes les langues, a repris une telle particularite.
En chinois
En chinois, votre caractere ‹ …… › s’ecrit par six points formant les points de suspension. Il occupe la place de deux caracteres (en emplie chasse). Voir ponctuation chinoise.
Imprimerie et informatique
Classiquement, les points de suspension sont imprimes exactement tel trois points d’affilee. En informatique, le standard ASCII et d’autres codages couvrant environ langues comme l’ISO/CEI 8859 ne disposaient pas de caractere unique concernant les points de suspension, l’utilisation de points successifs convenant au mieux tel dans l’imprimerie. Cependant i propos des anciennes machines a ecrire (utilisant des caracteres a chasse fixe) rendait l’impression de points successifs assez deplaisant avec leur espacement excessif. Ainsi sont apparus les points de suspension en tant que caractere unique (alors qu’il n’etait nullement necessaire en imprimerie ordinaire). Cet usage s’est perpetue a l’informatique sur les premiers terminaux qui utilisaient bien l’impression a chasse fixe comme dispositif de sortie, puis i propos des premiers terminaux d’affichage non graphiques, puis dans les anciens jeux de caracteres codes sur 8 bits.
Un caractere unique represente les points de suspension dans des jeux de caracteres comme Windows-1252 (a partir de la version utilisee dans Windows 3.1 [ 21 ] ), MacRoman, ou Quelques codages CJC, et, par compatibilite avec ceux-ci, Unicode ( U+2026 ). Dans quelques polices, le caractere affiche est nombre plus serre ou plus espace que les trois points [ 7 ] . Mes logiciels de traitement de texte comme Microsoft Word et les dernieres versions d’OpenOffice Writer ou de LibreOffice, ainsi que la correction d’orthographe automatique de macOS, remplacent directement des points d’affilee ‹ . › avec le caractere unique ‹ … › ; mais une telle substitution automatique pourra etre indesirable si les polices utilisees afin d’effectuer le rendu final ne disposent pas de ce caractere et il va i?tre donc possible en desactiver dans ces logiciels.